la cinquième saison acte3 : le palmarès

Publié le 20 Avril 2016

"les 5 saisons" : 1er prix jeunesse
les hocheurs et hocheuses ! j'avais raison d'y croire ! 

Bravo et bravo.

On en reparle après les vacances pour la suite des évènements !

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le mot d'annonce des résultats par Véronique :

"‪#‎OYEZ‬ ! VOICI LES ‪#‎LAURÉATS‬ DU 8E CONCOURS 2016 ©Cjn
44 TEXTES LAURÉATS SUR 165 TEXTES RE
ÇUS

Merci au jury (Luc Charreyre, Christophe Tostain, Carmin Richez, Thierry Courdacher, Jean-Jacques Fdida)
Merci à ACCENT4 et Olivier Erouart pour le relai radio en Alsace, à la Ville de Colombes et à l'association La Tortue À Plumes via Elisabeth - Colombes, à la Maison de quartier Gagarine via Naomie à Ivry, à Olivier pour le relai avec les migrants à Calais, merci à Reza pour les traductions du farsi, à Najib pour les traductions de l'arabe !
Le choix fut cornélien, le niveau est excellent, bravo à tous !
Nous travaillons à l'édition du recueil collectif à venir... on croise (tout de même) nos cent doigts, à suivre..............
.........

LES PETITS MOTS DU DIABLE ©Cjn"

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En attendant, voici les textes et les dessins tels que transmis à Véronique Sauger (Contes du jour et de la nuit) - éditions épingle à nourrice - association Gens du monde -

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palmarès 8ème appel à écriture des Contes du jour et de la nuit

palmarès 8ème appel à écriture des Contes du jour et de la nuit

CONCOURS D’ECRITURE CONTE LA-DESSUS N° 8

La cinquième saison

 

Un recueil des contes et dessins des hocheurs et des hocheuses

où l’on rencontre au gré de l’imagination, dix mots magiques et des bulles, des papillons, des licornes, des cocons, James Cherube, des mondes insoupçonnés, Daniel Balavoine, où tout finit toujours bien dans le meilleur des mondes.

dessinip6 N&S 8eappel.jpg

“Vivaldi” dessin de Ninon et Sarah pour la saison de Vivaldi

 

par les écrivant(e)s de l’atelier d’écriture créative - CM1/CM2  A&B - TAP du vendredi -

Ecole élémentaire HOCHE de Colombes

Automne, Blanche, Elisa, Jade, Jivko, Kristen, Lucie, Marie-Ghislaine, Maud, Maxime, Ninon, Philippine, Quentin, Sarah, Valentine, Victoria

fond sonore : l’hiver de Vivaldi

 

Animatrice et responsable du projet :

Elisabeth Regenet-Capuana

92700 Colombes

tortueaplumes@coooly.net

 

 

 

__________
 

La cinquième saison

 

Recueil des contes des hocheurs et des hocheuses


 

chapitre 1

La saison de Vivaldi

Ninon et Sarah

 

chapitre 2

L’âme de la nature

Philippine, Victoria, Marie Ghislaine, Elisa

 

chapitre 3

Le soleil levant

Maud et Kristen

 

chapitre 4

Licornus la licorne

Valentine

 

chapitre 5

La planète bleue

Automne, Lucie, Jade, Blanche, Maud

(clin d’oeil à Daniel Balavoine - tous les cris les SOS)


 

chapitre 6

James Cherube et les vers de terre géants

Jivko, Maxime et Quentin


 

et sur le blog :

http://hocheaufildesmots.over-blog.com/2016/04/la-cinquieme-saison-acte-acte3-le-palmares.html


__________
 

annexe texte de :

 

Tous les cris, les S.O.S.

Comme un fou va jeter à la mer

Des bouteilles vides et puis espère

Qu'on pourra lire à travers

S.O.S. écrit avec l'air

Pour te dire que je me sens seul

Je dessine à l'encre vide un désert

 

Et je cours

Je me raccroche à la vie

Je me saoule avec le bruit

Des corps qui m'entourent

Comme des lianes nouées de tresses

Sans comprendre la détresse

Des mots que j'envoie

 

Difficile d'appeler au secours

Quand tant de drames nous oppressent

Et les larmes nouées de stress

Etouffent un peu plus les cris d'amour

De ceux qui sont dans la faiblesse

Et dans un dernier espoir

Disparaissent

 

Tous les cris les S.O.S.

Partent dans les airs

Dans l'eau laissent une trace

Dont les écumes font la beauté

Pris dans leur vaisseau de verre

Les messages luttent

Mais les vagues les ramènent

En pierres d'étoile sur les rochers

 

Et j'ai ramassé les bouts de verre

J'ai recollé tous les morceaux

Tout était clair comme de l'eau

Contre le passé y a rien à faire

Il faudrait changer les héros

Dans un monde où le plus beau reste à faire

 

Et je cours…

Daniel Balavoine (paroles et musique)



 

IMG_2497.jpg

 

dessin Kristen et Maud pour le soleil levant

IMG_2498.jpg

dessin de Maud pour James Cherube et les vers de terre géants

__________
 

 

 

La saison de Vivaldi                                                                              

Mon nom est, ou était «la Saison».  Je ne le connaissais pas «avant», avant que ça arrive, avant que les hommes, plongés dans une inconscience qui dure deux mois et demi, ne paraissent plus sur la Terre. Enveloppés dans des bulles individuelles, ils tombent, dans un gouffre d’hibernation, bien profond, éloigné de tout, même du temps.  Les villes s’envolent et la vie s’arrête. Les rivières ne coulent plus, elles restent juste belles, propres, fraîches et calmes. Les saisons ont une vie, donc des préférences et des choses qu’elles aiment.  Moi, ce sont les nuages, les belles pommes bien juteuses, les diligences qui sentent la vie et le vieux bois, les carottes et plein d’autres encore…

Pendant cette saison, un air de violon envahit progressivement la Terre qui pousse à ne plus s’arrêter. Tourbillonnement incessant où le vent porte le nom d’un morceau de Vivaldi.

Le vent du nord siffle un «Do, Ré, Mi, Fa» glacial dans les feuilles d’automne.

Contrairement au vent du sud qui, lui, projette un souffle chaleureux qui chante le «Sol, La, Si, Do» dans la mousse des nuages blancs du printemps .

Cette symphonie inhabituelle attire beaucoup d'espèces qui aujourd’hui peuplent la saison. On y trouve maintenant des oiseaux multicolores, des fleurs inconnues, des peuples de tortues à grandes carapaces, et oui même des gnomes, des elfes et des fées.

La collision de ces vents contraires a donné naissance à la nature, et, en tant que saison, j’y ai assisté.

C’était magnifique, le soleil était radieux et dégageait une lumière dorée qui encourageait les arbres à pousser. Les eucalyptus verdoyants et les fleurs telles que les iris, les bégonias et la douce lavande violette s’en donnaient à cœur joie pour faire revivre les fossiles des temps immémoriaux de leur planète.

Le vent du nord, lui, se propageait à son rythme lent dans le ciel bleu. Mais les quelques brins d’herbes qui poussaient n’étaient pas suffisants pour recouvrir la Terre.

Soudain, une bourrasque se fit entendre et pendant une fraction de seconde, tout s’arrêta. Le ciel devint gris et le soleil disparut sous l’épaisse couche de nuages. Le vent du nord en avait trop fait, il heurta le vent du sud qui plongea aussitôt dans une profonde colère. Le bel air de violon se gonfla de notes aussi graves qu’effrayantes. De longues minutes d’attente furent animées par ce combat. C’est celui-là que l’on nomme si bien «collision».

Le combat s’est bien terminé. Les vents se sont arrangés, mais personne ne sait ce qu’ils se sont dits. La seule chose que les saisons savent c’est que la nature est née de ce combat.

Ah oui, aussi un arbre a poussé ! Il est immense, orné de longues branches au beau feuillage, d’une écorce épaisse qui recouvre son tronc et de grosses racines abritant les hommes pendant le temps où je suis sur la Terre, moi, la 5ème saison. Cet arbre, je l’ai nommé Vivaldi car quand son doux tronc de chêne a poussé, l’air de violon qui survolait la Terre était «l’Hiver» de Vivaldi.

C’est un arbre, mais il parle et écoute, il a un cœur et, vu sa sagesse il a sûrement un cerveau.

Vivaldi, c’est mon ami, quand je m’ennuie (car les saisons ont de fortes périodes d’ennui) je vais rêver sur son léger feuillage en observant le paysage. Nous parlons souvent ensemble de musique et de poésie. Il règle aussi beaucoup de problèmes entre les créatures de la forêt planétaire. Vivaldi sait mettre les bons mots dans sa voix envoûtante.

Vivaldi a les mots dans les yeux et le regard sur les lèvres, mais il a bien le cœur sous la poitrine et le cerveau dans la tête.

Vivaldi est un arbre, mais il vit comme les hommes, quand les hommes savent être sages.

 

Il y a quelques saisons, un enfant s’est réveillé. Il a réussi à se faufiler à travers les racines. Une fois sur terre il avait l’air émerveillé de ce qui l’entourait. Il était semblable à un oisillon tout juste sorti de sa coquille. Bien sûr, toutes les saisons étaient affolées. Surtout moi ! Automne et Printemps se disputaient quand Été et Hiver parlaient un peu plus tranquillement.

Le jeune garçon nous regardait comme si sous étions des diables.

Alors il tourna son visage pâle vers la colline et se mit à courir les bras grand ouverts jusqu’à atteindre son sommet. Arrivé à son but, il se laissa tomber dans la vallée et avant de s’écorcher sur les rochers, il se releva telle une plume dans le ciel. Cet acte m’épata. Je pris mon courage à deux mains en lui adressant la parole :

 «- Comment t’appelles-tu ?        

 - Je m’appelle Darwin. Et j’ai 11ans.

 - Comment as-tu fait pour revenir sur Terre ?

 - Je ne sais pas vraiment. Une espèce de force insoupçonnée et irrésistible.

 - Tu as peur ?

 - Non, pas vraiment. Qui es-tu ?

 - Je suis une saison : “La 5ème saison”.

Une dernière question:

 - As-tu des projets ?

 - Oui… quelques-uns. J’aimerais que la planète soit toujours aussi authentique et

naturelle qu’aujourd’hui…ou presque.

 - Alors, va jusqu’au bout de ton rêve, de tes projets, de tes envies, je t’aiderai à exaucer tes voeux. »

 

C’est à ce moment-là que je compris que ce garçon n’était pas fait pour les hommes mais pour la nature.

Depuis, il revient chaque «Saison» et s’endort pour l’Été, l’Automne, l’Hiver et le Printemps.

Il compte beaucoup pour le bien de la nature et il s’entend très bien avec Vivaldi…

Si seulement tous les Hommes avaient sa sagesse…

 

Ninon - Sarah

 

__________
 

L’âme de la nature

 

Le plus incroyable c’est la nature, si belle, si mélodieuse, si joyeuse. Elle va réapparaître pour le bien de notre planète. La végétation va recouvrir la terre de nos ancêtres abîmée par leur propre génération.

Les deux pattes nous ont envahis nous les animaux. La rivière où nous nous baignons ne parle plus, ne me berce plus et les oiseaux ne chantent plus et tout ça pourquoi ? Je ne le saurai, jamais ma vie se termine, et au moment où je vous parle je vois le soleil se coucher une dernière fois sur ce ciel gris.

Mais pour mes derniers instants à vivre, je marche sur cette herbe si douce et je pleure dans un silence comme la mort qui m’accueillera bientôt. Je trébuche et je tombe. Je perds tous mes repères, j’ai la tête à l’envers.

 

Soudain, je vois une chose dorée au creux de mes pattes, ça ressemble… ? Ça ressemble à un cocon ! bien vite, je me recule et je colle mon oreille à cette petite chose et j’entends des tout petits battements d’ailes et je le sers au creux de mon coeur.

Je me sens fragile tout à coup, je tombe dans le noir absolu, je ferme les yeux, avec un seul regret, de n’avoir pas pu m’être occupé de ce petit bout de vie. Je me demande: “que deviendra-t-il dans cette vie pleine de pollution, de méchanceté ? Et je sens mon âme s’envoler, bientôt elle quittera mon corps à tout jamais.

Dans les pattes du grizzli, le cocon s’agite. Pour l’instant il ne sait pas qu’il aura une vie longue pour un papillon qui normalement a une vie éphémère. Laissons le grandir…

Soudain, je me réveille de ma longue métamorphose. J’ai froid, un courant d’air frais plaque mes ailes dorées contre mon corps si fragile. Je me défais de mon cocon. Je m’envole en scrutant par terre la chose qui m’emprisonnait. Et enfin je le reconnais : c’est un énorme grizzli. Je m’approche, je m’approche encore jusqu’au niveau de sa bouche. Il souffle une dernière phrase : je tends mes antennes et enfin je distingue ce qu’il dit :

“sauvez, sauvez l’âme de la nature” et il s’éteint.

Mes ailes murmurent un air de violon pour lui souhaiter un bon voyage au monde des défunts. J’accomplirai son rêve d’aller sauver la planète.

Les étoiles me guideront pour m’indiquer l’endroit où aller.

A l’aube, une fumée à peine respirable envahit l’air. Elle provient de vingt-et-un bâtiments d’une laideur épouvantable. On pourrait croire que le diable y habite.

Je ne pourrai jamais sauver la planète tout seul…

Tout à coup, j’ai une idée, implorer l’aide de tous les animaux du monde et chose incroyable, ils sont tous d’accord avec moi.

Nous attaquerons à minuit, sans faire de mal aux deux pattes. N’étant pas préparés, ils se laisseront faire. La planète émue par ce mouvement de rébellion versa une larme de bonheur qui tomba sur une étoile. Bouleversée, elle décida de s’entrechoquer avec elle. Il ne se passa qu’un instant avant de réaliser que la planète s’était recouverte de végétation dense.

On l’appelle, encore aujourd’hui, la cinquième saison. Je suis si heureux d’avoir réalisé le rêve du grizzli. Je ferme les yeux et je tombe lourdement sur cette terre nouvelle.

Mes ailes dorées accompagneront mon âme pour l’au-delà.

 

Philippine - Victoria - Marie Ghislaine - Élisa

 

__________
 

Le soleil levant

 

Mon nom est nature, je suis une humaine faite de nature. Un jour j’ai senti un souffle frais me traverser d’un léger son de violon.

Ce même matin, j’ai reçu une lettre avec ces mots

tu es le vent qui souffle près de mes oreilles,

tu es le son qui coule dans mes veines

tu es le soleil et la lune de mon coeur

ton souffle résonne dans mes oreilles.”

signé : le soleil levant

 

Qui était ce soleil levant qui m’aimait tant ?

Au moment même où le soleil disparut, une flamme jaillit de mon coeur. Les jours passèrent et je me sentais seule, perdue, éloignée de tous.

Un jour enfin, je reçus une autre lettre de “lui”. Elle disait :

“quand une flamme jaillit dans ton coeur, elle jaillit dans le mien”.

Je me demandais : - l’amour est-il éphémère ou pour la vie ?

Alors, je compris que la solitude n’était qu’un fossile, j’avais tellement peur que le diable s’empare de notre amour.

A cet instant, je vis une diligence s’arrêter devant chez moi.

Qui était à l’intérieur ?

Peu importe !

Je m’empressais de sortir et d’y monter. Nous partîmes aussitôt.

C’était “lui”, celui dont je rêvais depuis si longtemps !

Durant la balade nous nous arrêtâmes devant une rivière. Je me sentais si légère, lui à mes côtés.

Après cette après-midi magique, nous nous revîmes plusieurs fois, avant que j’apprenne que j’allais être maman. Quelle joie ! quel bonheur !

Le jour de la naissance, j’étais si heureuse. C’était une fille, la plus merveilleuse des petites filles.

De jour en jour, je faiblissais. J’eus seulement le temps de lui apprendre la vie. Et je compris que ce que j’allais dire serait mes derniers mots.

Dans un dernier souffle, je murmurais :

“ton nom est nature, tu es une humaine faite de nature”.

 

Maud et Kristen

 

__________

Licornus la licorne

 

Ce jour-là, comme chaque année, une diligence pleine de licornes envahissait la terre. Bien sûr ces licornes envahissaient la terre pour créer les arcs-en-ciel, les fleurs, la victoire… le bonheur. La saison s’appelait : Unicorne.

Je connaissais une licorne, son prénom était Licornus. Elle aimait tellement le violon qu’elle faisait sonner les fossiles.

Maladroite, sa copine, Joséphine, la licorne violette tomba dans la rivière et devint une licorne rose.

Licornus ne savait pas ce qui s’était passé. Elle appela ses vingt-et-une amies pour avoir la réponse.

Chacune trouvait une excuse :

«C’est la puberté», dit Biba.

«Elle est la reine» dit Costouche.

«La rivière est magique» dit Fluffy.

«Un arc-en-ciel est tombé dans l’eau» dit un Blubby

«C’est la saison qui l’ a choisie» dit Meow.

«Mais qu’est-ce qu’ils mettent dans les arcs-en-ciel pour faire de telles couleurs ?

dit Calvine…

bref ! elles étaient hilarantes mais jalouses elles sautèrent, toutes sauf une, dans la rivière pour avoir une nouvelle crinière.

Oh non, ça n’a pas marché. Quelques secondes après, Jelly la licorne flemmarde les rejoint.

Je suis le diable et j’ai vomi de l’arc-en-ciel dans l’eau.

Très en colère elles se précipitèrent et la jetèrent dans la rivière pour se débarrasser d’elle.

Aussitôt, l’eau recommença à couler et le soleil à briller. La jolie saison unicorne était revenue.

 

Valentine

__________
 

La planète bleue

(clin d’oeil à  Daniel Balavoine)

 

Mon nom est la nature.

Les arbres fleurissaient en hiver.

Je dessinais à l’encre vide un désert,

un fou jetait, à la rivière, des bouteilles vides et espèrait qu’on pourrait lire son S.O.S. écrit avec de l’air.

Les animaux nous disaient monsieur et madame et connaissaient tous nos secrets.

Il y a longtemps, nous étions en sortie, et nous étions dans un car, endormis, soudain un immeuble tombe sur nous.

Aujourd’hui en 2035, je me réveille et je ne sais pas où je suis.

je cours, je m’accroche à la vie des corps qui m’entourent

Je vois une fiche où il y a écrit “planète bleue”.

Les petits chiens comme les chats, et les fossiles vivent heureux, et un monde merveilleux chante et danse, et je découvre que j’ai vingt-et-un ans.

 

C’est la première fois que je me trouve sur une planète qui n’est pas polluée, où les rivières ne sont plus des ténèbres aussi noires que des ombres,

où la lumière illumine tout, autour de nous, et qui sourit en voyant Max,

toujours avec moi, recouvert d’algues.

Dans la planète bleue, ce n’est pas des arbres, mais des arbres en eau, de l’eau potable

et puis, les requins sont gentils, les dauphins et les baleines sont comme des violons qui chantent. Les humains ont des ailes éphémères en bois pour voler.

 

Soudain je vois une rivière fraîche,

les lianes sont nouées de tresses,

les diamants sont bleus et poussent dans les arbres. Il n’y a plus qu’à se servir.

dans un monde où le plus beau reste à faire, le soleil est réapparu. Je me souviendrai toujours de ce jour mémorable et jamais je ne quitterai ma planète, le plus beau des diamants.

 

Automne, Lucie, Jade, Blanche, Maud

 

__________

 

James Cherube et les vers de terre géants

 

Mon nom est James Cherube, je suis écologiste et j’ai rejoint le clan des animaux depuis bien longtemps, eux se battent pour la nature, et j’ai vu le bon côté des choses à 5 ans, maintenant j’ai onze ans et je suis le général des animaux.

Enfin j’ai fini de mettre au point une potion pour couvrir la nature de verdure. En vrai, c’est mon chat Ami-Colin qui en sautant sur la table a renversé deux potions et par bonheur, ça a donné LA potion que j’ai appelée l’amicoline.

Il est temps de répondre au message d’Oscar le ver de terre géant avant qu’il ne parte avec son armée pour détruire toutes les villes et qu’il s’attaque aux hommes pour les manger tous, sauf un homme et une femme, pour les transformer en terre.

Son message disait :

“mon nom est Oscar le ver de terre. Ma famille et moi vivions tranquillement. L’an dernier des humains sont venus arracher notre nourriture. Ma famille mourut de faim, sauf moi. J’allais chercher de la nourriture mais je n’en ai pas trouvé, c’est alors que j’ai décidé de créer une armée de vers de terre. Mes compagnons m’attendent pour tout casser. Merci James Cherube de nous aider, car nous voulons sauver notre terre. Voici une carte, nous sommes au “26 au bois”.

 

Aujourd’hui c’est le vingt-et-unième jour de la 5ème saison. Il est temps de partir. Dans mon sac, je mets mes potions, des sachets de graines et des bocaux de vers jardiniers, ils planteront les graines magiques qui feront pousser des arbres en quelques secondes

et avec la potion la terre sera, de nouveau, recouverte de végétation.

Les rivières ruisselantes de couleurs couleront à la vitesse de mon coeur.

Nous aurons gagné !

 

ps. Il me semble que nous avons oublié les deux humains non ?

Eh bien, ils se sont mis sur le dos d’un ver de terre géant pour se reproduire et vivre dans ce nouveau monde en paix avec la nature et les animaux.

 

Jivko, Maxime et Quentin

__________
 

 

CONCOURS D'ÉCRITURE CONTE LÀ-DESSUS N°8

 

Thème : LA CINQUIÈME SAISON

 

Quel lien pourrait-il bien y avoir entre notre bonheur et l’écologie ?

D'abord, 10 mots à intégrer (tous une fois) dans le texte et autour desquels vous laisserez flâner votre imaginaire :

RIVIÈRE, DIABLE, DILIGENCE, VINGT-ET-UN, POMME/ EPHEMERE,

SERVIR, FRAIS, FOSSILE, SONNER, VIOLON.

(Scolaires : 5 mots au choix, 1 fragment ou 1 dessin en n&b)

 

Ils sont beaux, ces mots, ils parlent sans rien dire, ils bouillonnent, de joie ou de colère, ils se déclarent libres et forts.

ECRIRE une saison imaginaire en la faisant parler à l’imparfait, dans un conte mettant en scène la rencontre de l'été avec l'hiver, et où votre choix musical devient... fleurs !

Texte à écrire en  3 fragments de 1500 signes max. chacun (espaces compris),

 

 

le 1er commençant par ‘Ce jour-là’,

le 2e par ‘Mon nom est’,

le 3e par ‘Le plus incroyable, c'est’,

le tout formant un conte, un petit conte avec (toujours) une courte moralité en conclusion, cette fois sous la forme d’une petite comptine poétique, et voilà !

 

Les résultats seront donnés fin avril, une remise des prix, organisée en juin, et l’édition d’un collectif des contes lauréats est envisagée en partenariat avec ene.

Tous droits réservés Gens du monde / Véronique SAUGER

 

Livres de référence :

> Du ciel dans l’eau, de Maurice Carême (éd. L’âge d’homme)

> La tempête, de Florence Seyvos (éd. école des loisirs)

> Princesse Mononoké, film d’animation de Hayao Miyazaki

 

Musiques de référence. :

> 6e symphonie « La Pastorale » de Beethoven (version dirigée par Nikolaus Harnoncourt)

> Les Quatre saisons de Vivaldi (version G. Carmingola, Orchestre baroque de Venise, dir. A. Marcon)

> L’éloge de l’eau, par le groupe Les Garçons trottoirs

> Baleine et contrebasse, par Bernard Abeille (les contes de la fée zapping)

 

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CONCOURS D'ÉCRITURE CONTE LÀ-DESSUS N°8

 

Thème : LA CINQUIÈME SAISON

 

Quel lien pourrait-il bien y avoir entre notre bonheur et l’écologie ?

D'abord, 10 mots à intégrer (tous une fois) dans le texte et autour desquels vous laisserez flâner votre imaginaire :

RIVIÈRE, DIABLE, DILIGENCE, VINGT-ET-UN, ÉPHÉMÈRE,

SERVIR, FRAIS, FOSSILE, SONNER, VIOLON.

(Scolaires : 5 mots au choix, 1 fragment ou 1 dessin en n&b)

 

Ils sont beaux, ces mots, ils parlent sans rien dire, ils bouillonnent, de joie ou de colère, ils se déclarent libres et forts.

ECRIRE une saison imaginaire en la faisant parler à l’imparfait, dans un conte mettant en scène la rencontre de l'été avec l'hiver, et où votre choix musical devient... fleurs !

Texte à écrire en  3 fragments de 1500 signes max. chacun (espaces compris),

 

le 1er commençant par ‘Ce jour-là’,

le 2e par ‘Mon nom est’,

le 3e par ‘Le plus incroyable, c'est’,

le tout formant un conte, un petit conte avec (toujours) une courte moralité en conclusion, cette fois sous la forme d’une petite comptine poétique, et voilà !

 

Les résultats seront donnés fin avril, une remise des prix, organisée en juin, et l’édition d’un collectif des contes lauréats est envisagée en partenariat avec ene.

Tous droits réservés Gens du monde / Véronique SAUGER

 

Livres de référence :

> Du ciel dans l’eau, de Maurice Carême (éd. L’âge d’homme)

> La tempête, de Florence Seyvos (éd. école des loisirs)

> Princesse Mononoké, film d’animation de Hayao Miyazaki

 

Musiques de référence. :

> 6e symphonie « La Pastorale » de Beethoven (version dirigée par Nikolaus Harnoncourt)

> Les Quatre saisons de Vivaldi (version G. Carmingola, Orchestre baroque de Venise, dir. A. Marcon)

> L’éloge de l’eau, par le groupe Les Garçons trottoirs

> Baleine et contrebasse, par Bernard Abeille (les contes de la fée zapping)

 

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Rédigé par la tortue à plumes

Publié dans #la cinquième saison

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S
Félicitations les Hocheurs et les Hocheuses !
Répondre
L
merci pour eux et elles, quel bonheur, quel plaisir